Le nom du séminaire, au-delà de l’humour, vise à mettre au centre du projet la liberté des participants, y compris celle de dire des énormités – dans le cadre des contraintes formelles et intellectuelles de la thèse – ainsi que le côté expérimental et expérimentateur d’une part, le côté convivial et informel de l’autre. En outre, les doctorants correspondent bien à la façon dont les Oulipiens se définissent : des “rats qui construisent eux-mêmes le labyrinthe dont ils se proposent de sortir”… Enfin, la diversité des sujets abordés entend parvenir à la beauté de “la rencontre fortuite sur une table de dissection d’une machine à coudre et d’un parapluie !”
Nous attendons donc des exposés les plus ouverts et divers possibles, qui mettent en relief les problèmes, les expériences et les pratiques de recherche : le séminaire s’intéresse aux savoirs en train de se faire, et non aux travaux finis. Nous acceptons ainsi les présentations de thèses ou de chapitres de thèse, mais aussi des analyses de sources inédites, des discussions sur les pratiques méthodologiques ou les usages de concepts. Le carnet a pour objectif de diffuser et de mettre en valeur les réflexions nées au cours de ces rencontres ouvertes à tous les étudiants et chercheurs non titulaires.
Formellement, les séances du séminaire de jeunes chercheurs de l’IHMC ont lieu le deuxième vendredi de chaque mois, de 10h à 12h, à l’École normale supérieure (salle Info 1). Chaque séance, thématique, verra trois jeunes chercheurs présenter chacun en 20 minutes ses travaux, avant d’en débattre 20 autres minutes avec la salle. Au moins deux de ces intervenants seront membres du laboratoire, mais le troisième pourra relever d’un autre laboratoire, voire d’une période plus ancienne, ou même d’une autre discipline. Les séances seront suivies d’un repas pris en commun, afin de poursuivre les échanges dans la bonne humeur.